20.4.09

Infirmières en URSS française : un pas de plus sur la route de la servitude

Dès que l'Etat se mêle de ce qui ne le regarde pas, on peut être certain que son action est liberticide. Une interdiction et une règlementation en appelant une autre, la catastrophe étatique finit par instaurer mécaniquement un carcan dont la seule utilité est d'occuper les parasites de l'Etat, acharnés à mettre en esclavage le reste de la population au moyen de la force injuste de la loi.

La liberté d'installation des infirmières libérales sera à présent limitée. C'est en fait cohérent avec l'absence de toute concurrence dans ce domaine en raison des tarifs règlementés imposés par l'Etat. Comme aucun ajustement par les prix n'est possible, il faut un surcroît d'intervention pour obliger les infirmières à s'installer là où elles ne veulent pas aller. Le pire est que cette nouvelle entrave est mise en place avec la bénédiction des syndicalistes imbéciles, qui vendent la liberté de leurs adhérents et de leurs non-adhérents pour un plat de lentilles (une hausse des honoraires de 5,33 %), sans même demander pardon de leur veulerie (selon la dernière mode politique du "désir de pardon" qui fait florès ces jours-ci).

Avec son usine à gaz d'insécurité asociale, le Léviathan écrase tout sur son passage. Après le passage d'Attila, on pouvait au moins espérer retrouver quelque liberté et que l'herbe finisse par repousser un jour aussi verte qu'avant. Avec le Moloch français, qui est toujours, depuis 1945, aux ordres d'un cadavre, on est sûr tant de la poursuite de l'esclavage que de l'inéluctable ruine finale du pays. Parfois la Bêtise s'améliore, mais avec l'Etat le pire est toujours devant nous.

3 commentaires:

georges lane a dit...

J'ai emprunté le dessin - avec référence bien sûr -, je n'ai pas résisté :
http://blog.georgeslane.fr/post/2009/04/17/La-France-aux-ordres-d-un-cadavre

J'espère que vous me pardonnerez.

Internetttement vôtre

Laure Allibert a dit...

Pas de problème, tout ce qui est sur mon site est libre de droits !

Paul Touron a dit...

Les syndicalistes sont toujours du côté du manche, les médecins spécialistes s'en sont aperçu (entre autres) quand ils ont demandé la réouverture du secteur II.
Concernant les infirmières, cette mesure va en plus favoriser les vieilles barbes qui seront assurées de revendre leur clientèles à celles qui voudront s'installer dans le secteur, d'où l'empressement des syndicats (infirmières déjà en fin de carrière) à accepter cette mesure